Poésie des lieux : la TOPOÉSIE

Le Dessin va si bien avec le voyage. Être ailleurs, nouveaux panoramas, découvrir des perspectives inconnues, chercher les vues, les architectures iconiques, est un grand plaisir, que le Dessin peut canaliser.

Et il faut savoir attendre la rencontre. J’ai attendu 37 ans peut-être avant d’être à Ispahan, dans la cour de cette Mosquée fabuleuse (« la » grande Mosquée d’Ispahan,  ou Jameh Mosque). Le Panthéon de Rome aussi a dû m’attendre longtemps, mais dés que j’étais à Rome, dés la première nuit, vers 3 h du matin, alors qu’Ella toute jeune restait seule dans la location, je suis sorti, comme sous hypnose, avec la boussole rivée en tête, j’ai pris la direction du Panthéon, j’ai fouillé dans la nuit de Rome, jusqu’à la rencontre, par l’arrière, du fabuleux bâtiment.

Comme l’énigmatique étranger de Baudelaire, j’aime les nuages qui passent, je les suis, ils me disent sans cesse qu’ailleurs existe.

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